LA ROBE VIRTUELLE QUI FAIT PARLER…

Pour la coquette somme de 9,500 $ (8.500€), cette robe connectée affole la toile. Cette robe « numérique » ne serait alors portée que pour une séance photo, consigne très stricte des créateurs. Derrière cette innovation, nous retrouvons la start-up allemande The Fabricant (https://www.thefabricant.com), l’entreprise Dapper Labs (https://seethruclub.com) et l’artiste Johanna Jaskowska. Dans une volonté de proposer des vêtements purement virtuels se cachent un message d’avenir, lutter contre la pollution engendrée par la mode. 

Qui dit numérique, dit virtuel. En effet, la robe ne serait visible qu’en photo. L’idée est d’intégrer de façon numérique les détails visuels. Pas besoin de taille, l’ajustement se fait sur-mesure via des procédés informatiques. Si elle a le buzz sur le net, c’est à cause de son prix. Il ne faut pas la voir comme un objet que l’on peut posséder mais comme une création virtuelle disponible indéfiniment sur instagram. 

Malheureusement, cette idée contribue à encourager la culture du fake énormément présente sur instagram. Le réseau social est de plus en plus critiqué par la mise en avant du « faux ». Instagram est devenue l’endroit idéal pour vendre toutes sortes de projets, de marques. La robe fait écho au monde virtuel dans lequel évolue les utilisateurs, en partant des influenceurs jusqu’aux décors loués pour servir de vitrines de présentation. 

Néanmoins, on ne peut pas passer à côté de cette création qui dénonce la « fast fashion » car sur Instagram un grand nombre d’utilisateur se prête au jeu de la consommation, une séance photo et les vêtements repartent à l’expéditeur. La robe virtuelle quant à elle ne peut être revendue. 

The Fabricant n’est pas à son premier coup d’essai. Vous pouvez voir leurs précédentes réalisations ici.

Crédit image : The Fabricant.

SG. pour Culte.